Publié le : 2005-09-27
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| Voici le texte de l’Arrêté royal du 10 août 2005 fixant la norme pour les antennes paru dans le moniteur du 22 septembre 2005 |
Le nouveau Code du développement territorial (CoDT) entre en vigueur ce 1er juin, il enterre son prédécesseur, le fameux CWATUPE, qui de l’avis général était devenu quasi illisible et impraticable au gré des modifications. Mais concernant nos pylônes et nos antennes, cela change-t-il quelque chose ?
Objet : Note explicative sur l'ensemble de problématique pour pouvoir faire des émissions dans le cadre du service radioamateur en Région wallonne.
Un titre provocateur pour dénoncer ce que beaucoup de radioamateurs (belges) pensent être « un droit ». Cela n’existe pas en Belgique. Il y a bien un droit à l’antenne de réception pour la radiodiffusion qui est apparu avec la télévision en France. C’était en 1966.
Les radioamateurs sont des personnes qui pratiquent, sans intérêt pécuniaire, un loisir technique permettant d'établir des liaisons radio avec d'autres radioamateurs du monde entier. L'activité radioamateur permet aussi d'acquérir des connaissances techniques dans les domaines de la radio et de l'électronique et de développer des liens d'amitié entre amateurs de différents pays.
Le radio amateurisme reste en premier lieu un hobby technique. Le Congrès International de Radiotélégraphie de Washington de 1927 a donné un statut officiel aux radioamateurs. Depuis lors, la définition est restée inchangée. L'Union Internationale de Télécommunication (ITU) qui est une instance des Nations Unies sise à Genève définit:
Les radioamateurs utilisent diffèents modes de transmission pour communiquer. Les communications en téléphonie (transmission de la voix) sont les plus courantes. Elles peuvent être réalisées, par exemple, en modulation de fréquence (FM) pour une bonne qualité de son ou encore en bande latérale unique (BLU) qui permet une bonne efficacité avec une qualité du son et une bande passante réduites.
L'activité des radioamateurs Outre le fait de pouvoir communiquer entre eux, les radioamateurs sont avides de diversifier les moyens d'y parvenir. Que ce soit pour tenter des liaisons longue distance entre pays ou pour simplement dialoguer entre eux d'un sujet quelconque (généralement de technique!), vous allez découvrir les principaux modes de communication utilisés. L'activité radioamateur est également reconnue d'utilité publique au travers de l'association des radioamateurs, le REF-UNION. Certains radioamateurs peuvent être appelés par les représentants de l'état afin d'apporter leur aide pour établir les moyens de communication nécessaires lors de catastrophes naturelles, déclenchement plan orsec, etc... Vous pourrez découvrir ci-dessous, quelques unes des principales activités pratiquées par les radioamateurs.
L'IBPT (Institut belge des Postes et des Télécommunications) est l'autorité de régulation des postes et des télécommunications en Belgique et a été établi par la loi du 21 mars 1991. Cet institut gère et contrôle, entre autres, l'application des lois aux radioamateurs. La législation concernant l'aspect télécommunication a été rédigée par les spécialistes de l'IBPT en collaboration avec les radioamateurs eux-mêmes.
Liste d'abréviation
Bien que le trafic entre stations se fasse essentiellement en clair il est parfois pratique d'utiliser quelques abréviations. Le tableau, ci-dessous, vous présente les principales abréviations utilisées en fréquence.
Ces abréviations sont utilisées en CW pour raccourcir le message, éviter des répétitions ou confirmer des informations. Elles peuvent cependant être utilisées, avec modération et à propos, lors de QSO en phonie.
Le code Z
Le code Z est un ensemble de codes utilisés dans les communications radio (graphie et TTY). Contrairement au code Q, il existe plusieurs codes Z d'origines et d'utilisations différentes. Le premier code Z a été développé par la société "Cable & Wireless" pour une utilisation commerciale; l'OTAN ainsi que l'armée soviétique ont développé d'autre code Z pour des besoins militaires.
Aujourd'hui le code Z "Cable & Wireless" n'est pratiquement utilisé; et de façon générale, les radioamateurs n'utilisent pratiquement plus les codes Z.
Le code RST
Le code RST sert à passer un report de réception à une station. Il est composé de 3 valeurs donnant respectivement le niveau de compréhensibilité (Readability - QRK), la force de l'audition (Signal strengh - QSA) et la tonalité (Tone - QRI). Le RST s'applique aux reports en télégraphie (ou en mode numérique : RTTY, PSK, ...). Lors de report en phonie, seul le RS est transmit.
À ces trois valeur, vous pouvez ajouter des suffixes que vous trouverez en bas de page.
Le code SINPO
Le code SINPO est habituellement utilisé pour donner des reports d'émission Broadcast. Ce code comporte 5 valeurs qui correspondent respectivement aux signal (Signal strength), brouillage (Interference), bruit (Noise), fading (Propagation disturbance), appréciation globale (Overall merit).
L'alphabet international
Vous trouverez si dessous l'alphabet d'épellation. Ce dernier est utilisé par l'armée et les services de police dans le monde entier.
Ce dernier est utilisé par l'armée et les services de police dans le monde entier.
La propagation des ondes radio HF sur de longues distances grâce à l'ionosphère
La propagation des ondes radio HF, au-delà de l'horizon, est favorisée par les couches ionisées de l'ionosphère qui constituent, en quelque sorte, nos "bottes de sept lieux" ! Ces couches redirigent vers la terre une bonne partie de nos ondes radio (HF) qui, autrement, iraient se perdre inutilement dans l'espace, sans jamais atteindre d'autres radioamateurs !
Nous verrons plus loin que la couche dite 'F2' est la plus utile pour les radioamateurs.
Les indicatifs radioamateurs ("CALL SIGN")
Chaque indicatif est formé de lettres et de chiffres. Les premières lettres ou chiffres (préfixe) indiquent généralement le pays et/ou la région.
Le restant de l'indicatif est composé du suffixe.
